Mardi 25 avril : Des sorcières plein la Colonie

Après avoir accueillie la Queer Week, la Colonie laisse à nouveau les sorcières prendre place et envahir le fumoir.Alexandra Fournier, réalisatrice et comédienne, y organise la soirée Chercher les sorcières. Le 25 avril, de 19h à 2h, il va donc se passer pleins de trucs.

Chloé Delaume y sera présente en tant qu’éditrice du Guide pratique du féminisme divinatoire de Camille Ducellier, dont le parcours et les travaux seront à l’honneur. Et également en tant que praticienne de l’Oracle Belline, aussi. Parce que « Sorcière » ce n’est pas seulement une posture, des actions, des gestes, qui ne relèvent que du politique.

Au programme : Dès 19h –  Rencontre avec Camille Ducellier, réalisatrice et écrivaine du « Guide pratique du féminisme divinatoire » dont Alexandra Fournier (et curatrice de la soirée) lira quelques extraits sur un music design de Ma Publictherapy. –  Mini débat rencontre autour de la figure de la sorcière contemporaine – Cartomancie avec Keo Meas & autres praticiennes présentes – clôture de la soirée par un Dj Set ensorcelant, éclectique et résolument sabbatique de Ma Publictherapy.  La Colonie / 128, rue Lafayette / 10e – Entrée libre.

Jeudi 20 avril – Atelier d’écriture au Palais de la Femme

Dans le cadre de sa résidence d’écriture « Liberté-Parité-Sororité », Chloé Delaume propose un atelier d’écriture ouvert et gratuit, où est question d’utopie féministe.

De 18h à 20h, chacune* se penchera donc sur la rédaction de son discours final de campagne : « Moi, Présidente,… ». Le tout, possiblement, autour d’une tasse de thé.

*Ici, le féminin l’emporte en nombre sur le masculin.

8 – Pour un 8 mars utile

Les origines du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, c’est un petit peu comme les hiboux : pas du tout ce que l’on croit. Pour tout savoir en 13 minutes il vous suffit d’écouter ici l’historienne Mathilde Larrère.

Ce 8 mars 2017, le Palais de la Femme a ouvert ses portes au public. Forum associatif – Expo photo – Installation de Louise Caroline – Animations – Improvisations d’Isabelle Maurel et ses danseuses.

Le cercle de sororisation générale a quant à lui pris ses quartiers dans la bibliothèque. L’idée était une défense et illustration du matrimoine : lectures d’autrices, par des lectrices ou les autrices elles-mêmes. Et dépôt de livres d’écrivaines pour remplir les rayonnages.

Quatre heures durant, participantes de l’atelier d’écriture, public et écrivaines se sont relayées. Oriane Banazzi & Kimi – Laure Limongi  – Elisa Monteil  – Nina Kahlo – Béatrice Cussol – Catherine Bédarida  – Lydie Salvayre : Tout est visible ici.

 

 

15 mars : Le Club Lilith est IRL

A l’occasion de la Queer Week 2017 : du 10 au 18 mars, La Colonie devient, le temps d’une soirée, le Club Lilith : un espace de rencontres entre witches de tous les horizons, un moment de réflexion collective autour de la sorcellerie et la figure de la sorcière, de leur réappropriation culturelle et politique.
Au programme :

☆ Rituels queers, magie et cinéma : projections des films d’Aj Dirtystein et de Camille Ducellier.

☆ Sorcières, culture et politique : table-ronde en présence de Camille Ducellier, de l’éditrice Isabelle Cambourakis (collection Sorcières) et de l’artiste plasticienne Lily Hook.

☆ Atelier confection de sortilèges par la Brigade du Stupre (attention: les places pour l’atelier sont limitées, inscriptions par mail obligatoire, dans la limite des places disponibles)

☆ Les Sorcières de la République : lecture de Chloé Delaume qui lira des extraits choisis de son dernier roman du même nom.

☆ Witch Genesis : rituel de queer empowerment par Jah Egregius et David Perrot.

☆ Witches on Fire : Adeuline Journey // Ania Dj Set // Boris x Ubu Noire.

07 – De l’usage du Matrimoine

Mercredi 22 février, le cercle de sororisation active s’est réuni à la librairie Violette and Co pour se pencher sur la question du matrimoine. Héritage non matériel, la transmission comme geste et technique de survie.

Parce que sa collection Sorcières incarne concrètement la défense et illustration du matrimoine, Isabelle Cambourakis est venue expliquer sa démarche éditoriale et évoquer son catalogue, qui compte déjà onze titres fondamentaux. 

Et parce que le matrimoine est intrinsèquement dans le partage, le public a joué le jeu de la lecture collective. Pour découvrir ces textes choisis et lus par chacune, et vous immerger dans la fort sympathique ambiance de cette petite soirée, il vous suffit de visionner ici la captation de Marjorlaine Grandjean pour Remue.net.

06 – La Convention Matriarcale : #tafdemeufs

Jeudi 2 février, ça ne s’est pas passé à Sunnydale, dans la bibliothèque de Giles, mais dans celle du Palais de la Femme, rue de Charonne, à Paris.

Le premier atelier d’écriture de la Résidence Liberté-Parité-Sororité co-animé avec Catherine Bédarida s’est tenu à 18h30.

Vingt-cinq participantes, puisque le féminin l’emportait en nombre sur le masculin. Et qu’accessoirement le représentant impliqué était plus que d’accord : La langue et la grammaire sont des armes politiques.

Ainsi La Convention Matriarcale a-t-elle pu prendre forme : tours de tables, listes, échanges, groupes de travail, et au final de très nombreuses propositions.

Elles vous seront dévoilées plus tard. Le mercredi 8 mars à la Journée des femmes au Palais de la Femme, en lecture, et dans le livret de fin résidence, aussi.

     

Participer vous est possible, vous pouvez jouer dès à présent, et sans avoir besoin de dés.

« La Révolution Violette a eu lieu hier, qu’elle se soit déroulée dans le sang ou les urnes, qu’importe. Nous sommes réunies aujourd’hui. Nous formons ici-même, au Palais de la Femme, la Convention Matriarcale, et avons pour mission d’appliquer la devise « Liberté-Parité-Sororité ». Que nous ayons été élues, volontaires ou tirées au sort ne modifie en rien notre devoir d’action. Il nous faut lister les urgences, planifier les priorités, prendre des mesures radicales et proposer de nouvelles lois, systèmes et réglementations à appliquer dès demain matin. »

                

Entre autres sujets évoqués durant cette toute première séance : Féminisation de la langue française – Droit inaliénable à disposer de son propre corps- Abolition de la prescription pour les viols – Congés parentaux – Allocations pénibilité – Réorganisation de l’espace public – Noms de rues et de bâtiments – Education dé-genrée – Accès à toutes les disciplines, domaines d’études et activités sportives – Fin des injonctions marketing – Contraception masculine – Congés menstruels –  Investissements dans la recherche –

Pénalisation systématique du sexisme – Fermeté dans les cas de violences -Travaux d’intérêt général axé sur les tâches domestiques – Visibilité des femmes en général et dès les programmes scolaires en particulier – IVG – PMA – GPA – Liberté Gratuité  Horizontalité –  Famille redistribuée – Formation dès la maternelle aux techniques d’auto-défense – Sexualité – Réparation – Représentation – Création du genre neutre – Identité sexuelle officielle décidée à 16 ans – Parité, mixité – Obligations; règles d’alternance –

Les problèmes soulevés sont réels, vos solutions doivent l’être autant. Des trucs et des astuces pour déplacer les lignes et les conditionnements, repenser et réorganiser le quotidien de façon très concrète mais en changeant d’approche, d’angle, d’échelle. Adressez votre proposition de loi à la Convention Matriarcale :                                                                                                    sororisation@hotmail.com

05 – En février : se préparer

Conformément au calendrier, deux rendez-vous ce mois :

Le jeudi 2 février à 18h 30 au Palais de la Femme pour l’atelier d’écriture avec Catherine Bédarida. Il s’agira de s’imaginer soi-même membre de la Convention Matriarcale, qui rédige les nouvelles lois, règles et priorités de la VIe République Française dont la devise « Liberté-Parité-Sororité » est désormais prise au sérieux. Si vous souhaitez participer, envoyez votre texte à sororisation@hotmail.com

Le mercredi 22 février à 19h à la librairie Violette and Co, pour nous pencherons sur la notion de matrimoine en compagnie d’Isabelle Cambourakis (détails ici).

Afin que l’échange soit réel, pensez avant de venir à un livre, à une femme écrivain,  ou une héroïne romanesque, qui a été pour vous aussi importante qu’une grande sœur, un modèle, une marraine de bon conseil, une frangine de galère, peut-être un vieux miroir devenu déformant. Prenez cinq minutes, regardez votre bibliothèque, arrêtez-vous devant les rayons de la librairie. Souvenez-vous de vos premières lectures, transferts, identification. N’hésitez pas le jour J à prendre la parole, partager un extrait de ce livre qui figure, pour vous, au matrimoine de la littérature.

04 – C’est ma première violette-party

C’était le mercredi 18 janvier de l’an 2017, il faisait grand froid rue de Charonne, dans le 11e arrondissement de Paris. Au 102, à 18h30, à l’étage de la librairie Violette and Co, il y avait une cinquantaine de personnes. De la buée sur la vitrine.

Pour qui n’a pas passé la porte, il suffit de cliquer ici.

Grâce à Marjolaine Grandjean et Remue.net, la captation est intégrale. Pour participer de près ou de loin : consultez le calendrier et rejoignez la team : sororisation@hotmail.com

Mercredi 22 février : De l’usage du matrimoine

Liberté-Parité-Sororité, résidence chez Violette and Co.

Le mot « matrimoine » viendrait d’Hervé Bazin, c’est ce que dit le dictionnaire. Un héritage non matériel, le matrimoine : ce que lèguent les mères. Les mères qui prennent une majuscule, celles qu’on revendique au Panthéon; elles s’appellent Simone de Beauvoir, Violette Leduc, Monique Wittig, Hélène Bessette, parfois Valérie Solanas, plus fréquemment Olympe de Gouges.

Mais l’héritage non matériel, aujourd’hui, peut-on faire le point ? Qu’est-ce que vos aînées, de sang ou d’âme, vous ont légué ? Quel livre vous a guéri, vous a aidé, guidé? De qui vous sentez-vous filleule, que transmettez-vous en marraine?

Isabelle Cambourakis sera notre invitée spéciale :  sa collection Sorcières, aux éditions Cambourakis, répond à cette volonté de transmission spécifique, comme en atteste son catalogue. Nous évoquerons ensemble son parcours de lectrice et ses chocs fondateurs.

Qu’ils soient politiques, poétiques, littéraires : ce sont des textes et gestes issus de notre matrimoine qu’il s’agira de faire circuler. Préparer vos extraits. Soyez à 19h au 102 rue de Charonne. Il n’est pas impossible que ce se soit un chouette moment.