10 – Une oeuvre de femme(s)

Après avoir exploré divers aspects de la littérature féministe durant les rendez-vous précédents, Chloé Delaume a fait entrer le 7 juin dans le cercle sororal une autrice contemporaine dont elle affectionne particulièrement l’oeuvre et la démarche : Nathalie Kuperman.  Nathalie Kuperman est née en 1963. Son premier roman, Le Contretemps, a été publié en 1999. Depuis, dix romans, relevant de la veine réaliste, où la psyché des héroïnes vacille, bascule,  irrévocablement.

Des jeunes filles ou des femmes qui perdent la raison en cherchant leur identité, souvent lié aux rapports mère/fille. Un grain de sable et tout déraille, révélant des traumas enfouis, des psychoses sous contrôle, des névroses familiales. Et toujours la violence de notre société. L’autofiction n’est jamais loin et la langue se fait toujours juste, à l’instar des mécaniques psychologiques enclenchées et décrites.

 

10 – Une aventure dont vous êtes l’héroïne

Chloé Delaume et Nina Yargekov se connaissent depuis longtemps (si vous voulez en savoir plus : ici une officielle soirée sororale menée par Guénaël Boutouillet, où elles vous racontent tout).

Mercredi 24 mai, elles ont tenté d’aborder la question de la sororité de façon frontalement décalée, en mettant les participantes (le féminin était majoritaire) face à des situations absurdement extrêmes. Ça commence donc comme un livre dont vous êtes le héros, pour rapidement virer au quizz et traverser divers décors #modeabusator

Mercredi 14 juin : Extraits de la pièce en cours & du livret collectif

Voilà six mois que Chloé Delaume a établi son QG à la Librairie Violette and Co et au Palais de la Femme. Des rencontres, des lectures, des échanges. Question sororité dynamique, on s’en est plutôt bien sorties. Alors ce soir, un point et des lectures.

La pièce Liberté-Parité-Sororité : Présentation de la structure de la pièce de théâtre en cours d’écriture, des choix effectués, de l’influence des séances et rendez-vous passés. Lecture d’extraits présentables à ce stade. Le texte sera finit à la fin de l’été, et fera l’objet d’une lecture à l’automne.

Le livret, recueil des textes écrits durant les ateliers d’écriture co-animés avec Catherine Bédarida au Palais de la Femme : présentation et lecture de textes.

Librairie Violette and Co, 102 rue de Charonne, Paris 11e, à 19h –

Mercredi 7 juin : Nathalie Kuperman est des nôtres

Après avoir exploré divers aspects de la littérature féministe durant les rendez-vous précédents, Chloé Delaume souhaite le 7 juin vous faire découvrir une autrice contemporaine dont elle affectionne particulièrement l’oeuvre et la démarche : Nathalie Kuperman

Nathalie Kuperman est née en 1963. Son premier roman, Le Contretemps, a été publié en 1999. Depuis, dix romans, relevant de la veine réaliste, où la psyché des héroïnes vacille, bascule,  irrévocablement.

Amoureuse (Le Contretemps) au point d’être visiteuse (Rue Jean Dolent) ; adolescente perdue (Tu me trouves comment?, Petit Déjeuner avec Mick Jagger), patronne bordeline (J’ai renvoyée Marta), employée broyée (Nous étions des êtres vivants), autofictionnaliste (Les raisons de mon crime, La Loi Sauvage).

Des jeunes filles ou des femmes qui perdent la raison en cherchant leur identité, souvent lié aux rapports mère/fille. Un grain de sable et tout déraille, révélant des traumas enfouis, des psychoses sous contrôle, des névroses familiales. Et toujours la violence de notre société. L’autofiction n’est jamais loin et la langue se fait toujours juste, à l’instar des mécaniques psychologiques enclenchées et décrites.

Il s’agira donc d’une rencontre animée par Chloé Delaume où Nathalie Kuperman retracera son parcours et lira des extraits de son oeuvre.

Par ailleurs, Nathalie Kuperman est également autrice de nombreux ouvrages jeunesse, qui font d’excellents cadeaux, même s’ils ne seront pas évoqués durant la rencontre.

Librairie Violette and Co, 102 rue de Charonne, Paris 11e, à 19h –

09 – Sororalement nôtre

C’était mercredi 5 avril, chez Violette and Co.  Une séance un peu particulière, un réel cercle de parole, afin de nous interroger ensemble sur la notion de sororité, telle qu’elle est perçue et vécue intiment. D’échanger des expériences et des techniques personnelles, de cerner les situations récurrentes au sein des parcours individuels. Les obstacles à la sororité sont multiples, sournois; il n’est pas toujours aisé de se défaire du syndrome de la Schtroumpfette, et encore moins de maintenir un pacte de non agression, surtout lorsqu’il s’avère unilatéral. Comment faites vous, vous-même? Comment s’est construite votre perception sororale ? Avez-vous des trucs et astuces pour neutraliser la rivalité et développer cette solidarité si spéciale qui nous permettrait de sauver le monde? Les dernières  générations féministes ont su se saisir de nouveaux outils, permettant  une visibilité accrue, tant dans les médias traditionnel que sur les réseaux sociaux. Pour autant, la violence des trollettes qui n’aspirent qu’a incarner l’amalgame de l’autorité et du charme sur twitter, c’est pas plus fatoche à gérer.

*La sororité relève de l’intime et du public. Parce que dans le privé, faut quand même pas charrier, on a toutes des copines sur qui on peut compter, avec qui on fait bloc, des piliers dispersés, un socle ou une grosse team. Faire bande, c’est pas le plus difficile. Le plus difficile c’est de modifier le regard qu’on pose sur une fille. Ce qu’on se dit dans sa tête, les tous premiers réflexes. Ce qui va alimenter le mécanisme de dissolution de la sororité au contact de l’espace public, ensuite, aussi. C’est très rare que le privé ne soit pas politique. Quoique. De nos jours, le privé est un outil de com. Il ne reste que l’intime. L’intime est politique, l’intime et le public. Là, la sororité, c’est bien plus compliqué que tenir sa page FaceBook.

Mercredi 24 mai : Avec Nina Yargekov, texte-jeu chez Violette and Co

Dans le cadre de sa résidence d’écriture à la librairie Violette and Co, Chloé Delaume essaie d’aborder la notion d’utopie féministe sous des formes différentes.
Cette fois, elle propose avec Nina Yargekov une lecture dont vous serez l’héroïne. Une petite aventure à choix multiples, qui se déroulera dans un aéroport et vous amènera à prendre un certain nombre de décisions. Bienvenue sur Utopia Airlines. Enfin, si vous y arrivez.
– Librairie Violette and Co, 102 rue de Charonne, Paris 11e, à 19h – Le texte  sera lu par ses autrices – Les feuilles de jeu vous seront données, mais penser à amener votre propre stylo –

Jeudi 11 mai : Atelier d’écriture au Palais de la Femme

« La Révolution Violette a eu lieu, Liberté-Parité-Sororité est devenue la devise. Le traitement de l’information dans la presse, le contenu et le ton des magazines, surtout dit féminins et y compris people, s’en trouvent totalement modifiés. Ecrivez des papiers et titres dont le ton est mis à jour.
Si le parodique est de mise, la notion de « drame conjugal » dans les pages faits divers sera nécessairement repensée.
Bibliothèque du Palais de la Femme, de 18h à 20h – Entrée libre.

Vendredi 5 mai : lecture à la Gaîté Lyrique

Du 4 au 6 mai 2017, la Gaîté Lyrique propose un cycle de conférences, projections et performances autour de la démocratie à l’heure du numérique :  L’Election Parfaite.

Vendredi 5 mai, à 19h30, Chloé Delaume proposera une nouvelle Constitution pour la prochaine république, avec pour devise « Liberté-Parité-Sororité » et un usage particulier des réseaux sociaux. Il vous est néanmoins fortement conseillé de venir dès 19h, pour assister à la performance « A votée » de Roberte LA ROUSSE juste avant.

Mardi 25 avril : Des sorcières plein la Colonie

Après avoir accueillie la Queer Week, la Colonie laisse à nouveau les sorcières prendre place et envahir le fumoir.Alexandra Fournier, réalisatrice et comédienne, y organise la soirée Chercher les sorcières. Le 25 avril, de 19h à 2h, il va donc se passer pleins de trucs.

Chloé Delaume y sera présente en tant qu’éditrice du Guide pratique du féminisme divinatoire de Camille Ducellier, dont le parcours et les travaux seront à l’honneur. Et également en tant que praticienne de l’Oracle Belline, aussi. Parce que « Sorcière » ce n’est pas seulement une posture, des actions, des gestes, qui ne relèvent que du politique.

Au programme : Dès 19h –  Rencontre avec Camille Ducellier, réalisatrice et écrivaine du « Guide pratique du féminisme divinatoire » dont Alexandra Fournier (et curatrice de la soirée) lira quelques extraits sur un music design de Ma Publictherapy. –  Mini débat rencontre autour de la figure de la sorcière contemporaine – Cartomancie avec Keo Meas & autres praticiennes présentes – clôture de la soirée par un Dj Set ensorcelant, éclectique et résolument sabbatique de Ma Publictherapy.  La Colonie / 128, rue Lafayette / 10e – Entrée libre.